Liberalii occidentali ar trebui sa-i
aplaude pe rusi – 18 0ctombrie 2014
Emmanuel Todd
Emmanuel Todd: les libéraux occidentaux doivent applaudir les Russes
L’historien et sociologue français Emmanuel
Todd n’a jamais été prisonnier des idéologies, bien qu’il les ait
minutieusement étudiées du point de vue scientifique. Auteur de nombreux livres
et monographies, il a accepté de répondre aux questions de Rossiïskaïa gazeta.
Le monde occidental est parti en guerre contre
la Russie, l’accusant de tous les péchés capitaux et de mauvaises intentions.
Qu’en pensez-vous?
Emmanuel Todd: Avant les
événements ukrainiens déjà, j’avais attiré l’attention sur cette tendance
antirusse, manifestement planifiée, dans les médias occidentaux. Les premières attaques
régulières contre Moscou ont porté sur le
« rejet » des minorités sexuelles. Ensuite, de nombreux articles ont
avancé que la politique de Poutine était « impossible à comprendre »
et qu’il était « imprévisible ». Pour être franc, cela m’a beaucoup
amusé. Car à mon avis, la ligne politique du gouvernement russe
est au contraire très rationnelle et réfléchie. Les Russes sont fiers d’être Russes et s’ils disposent des moyens
nécessaires, ils font tout pour éviter la cabale. Ainsi, le soutien affiché à
la population russophone dans le sud-est de l’Ukraine s’inscrit parfaitement dans cette
logique.
En ce qui concerne les préoccupations des Baltes
ou des Polonais, persuadés que demain Moscou compte les engloutir, elles sont
complètement infondées. Cela n’a absolument aucun sens. La Russie a déjà
suffisamment de soucis pour aménager son vaste territoire.
Cela fait longtemps que vous vous
intéressez à la Russie – essentiellement comme anthropologue et sociologue. En
1976 déjà, à l’âge de 25 ans, vous avez écrit un livre intitulé La Chute finale
où vous évoquiez les causes susceptibles de désintégrer l’URSS. Ce livre, qui a
fait beaucoup de bruit, n’a pas été pris au sérieux à l’époque. Quelle est votre
vision de la Russie contemporaine?
Emmanuel Todd: Si vous vous
penchez sur l’histoire de la Russie, vous comprenez que son rôle dans les
affaires mondiales – et en particulier européennes – a toujours été positif. La
Russie a subi une humiliation dans les années 1990, juste après l’effondrement
de l’URSS. L’attitude de l’Ouest fut alors insupportable et injuste mais en
dépit de cela, la transition a pu se faire dans une certaine dignité.
Aujourd’hui, ce pays a retrouvé sa place dans les affaires mondiales et a
atteint un équilibre interne. Il a atteint une stabilité démographique et
enregistre même une croissance de sa population plus élevée que dans le reste
de l’Europe. L’espérance de vie augmente. A terme, le taux de mortalité
infantile sera inférieur à celui des États-Unis selon les statistiques. Le fait
que la Russie attire un flux d’immigrés en provenance des pays voisins montre
qu’elle revêt pour eux un intérêt économique.
À mon avis, la Russie joue un rôle particulier
dans les affaires internationales, dont elle a hérité de la Guerre froide, qui
est d’assurer l’équilibre mondial. Grâce à son arsenal nucléaire, la Russie est
aujourd’hui le seul pays capable de contenir les Américains. Sans elle, le
monde aurait connu un sort catastrophique. Tous les libéraux occidentaux
devraient l’applaudir: contrairement aux démocraties européennes, elle a
accordé l’asile à Edward
Snowden. Quel symbole explicite: la Russie, bastion des libertés dont les
pays européens se veulent les porte-drapeaux.
En 2002 sortait votre livre Après
l’Empire, où vous évoquez les causes de l’affaiblissement, lent mais sûr, des
USA. Qu’en est-il aujourd’hui?
Emmanuel Todd: En effet, j’ai
écrit à l’époque que l’agressivité de l’Amérique n’était absolument pas une
manifestation de sa puissance. Au contraire, elle cachait la faiblesse et la
perte de son statut dans le monde. Ce qui s’est passé depuis a confirmé mes
conclusions de l’époque. Et cela reste exact aujourd’hui également. Ne croyez
pas que j’ai été motivé par un anti-américanisme quelconque. Pas du tout.
Néanmoins, je constate que l' »empire » américain est en phase de
déclin. Et cela peut être vu particulièrement dans la manière dont les
États-Unis, à chaque fois qu’ils perdent l’un de leurs alliés, prétendent que
rien de significatif ne s’est produit. Prenez l’exemple de l’évolution des
relations de Washington avec l’Arabie Saoudite. Les échecs permanents des
Etats-Unis au Moyen-Orient sont flagrants pour tout le monde, notamment à
travers les derniers conflits en Irak
et en Syrie.
Et Riyad, qui était autrefois leur plus proche allié dans la région, est en
fait sorti du contrôle américain, même si bien sûr personne ne l’admet. Même
chose pour la Corée du Sud, qui s’éloigne des États-Unis pour coopérer de plus
en plus activement avec la Chine. Le seul véritable allié loyal des
Américains en Asie reste le Japon. Mais à cause de sa
confrontation avec Pékin, ce pays ne sait plus où se mettre.
Et l’Europe?
Emmanuel Todd: Le processus est
similaire en Europe. La principale évolution que le Vieux continent ait connue
ces dernières années est la montée en puissance de l’Allemagne. Avant, je pensais que
l’Europe allait continuer à se développer, tirée par la locomotive
d’intégration Berlin-Paris. Mais les choses se sont passées autrement. Tout
d’abord, l’Union européenne ne s’est pas transformée en union des nations
« libres et égales », comme le rêvaient ses fondateurs. Elle a pris
la forme d’une structure hiérarchique sous l’égide de l’Allemagne, qui a largement dépassé sur
le plan économique tous les autres pays de l’UE. Par nature, les Allemands ne
peuvent pas percevoir le monde autrement qu’à travers un prisme hiérarchique.
Cette ascension de Berlin s’est accélérée notamment après la crise financière
de 2008. Aujourd’hui, l’Europe est contrôlée par l’Allemagne. Les premiers signes d’une
perte de contrôle sur Berlin par les Américains sont apparus au début de la
guerre en Irak quand Paris, Moscou et Berlin, qui marchaient jusque-là dans le
sillage des USA, s’y sont opposés. Ce fut une étape fondamentale.
Depuis, dans un domaine aussi crucial que
l’économie internationale, l’Allemagne mène sa propre ligne pour défendre ses
intérêts nationaux. Elle ne cède pas à la pression des Américains, qui croient
que tout le monde devrait jouer selon leurs règles et insistent pour que les
Allemands renoncent, par exemple, à leur politique d’austérité budgétaire.
Cette ligne est imposée sous la pression de Berlin à l’ensemble de l’Union
européenne, et les Etats-Unis ne peuvent rien y faire. Dans ce domaine, les
Allemands n’accordent pas d’importance à l’avis des Américains. Nous pouvons
aussi rappeler les récents scandales impliquant les écoutes téléphoniques,
quand les Allemands – un cas sans précédent – ont expulsé le chef de la CIA à
Berlin. Mais l’économie reste le plus important. Les Américains n’adoptent pas,
dans ces circonstances, une attitude menaçante. Pas parce qu’ils ne veulent
pas, mais parce qu’ils ne peuvent pas. En l’admettant tacitement, ils reconnaissent
en quelque sorte que leur pouvoir touche à sa fin. Cela ne saute probablement
pas aux yeux, mais c’est la réalité.
Néanmoins, certains pensent que les USA
restent une puissance dirigeant les affaires mondiales, notamment européennes.
Emmanuel Todd: Il y a l’ancien
monde et le nouveau monde. L’ancien monde, c’est la vision héritée de l’époque
de la Guerre froide. Elle reste bien ancrée dans la conscience des faucons
américains, dans les pays baltes et en Pologne. Il est clair que l’expansion de
l’OTAN vers l’Est après la chute du mur de
Berlin est un exemple typique de l’inertie de la pensée dans l’esprit de la
Guerre froide, peu importe les termes employés. Dans l’ancien monde,
l’Allemagne jouait plutôt un rôle de modérateur, d’élément rationnel
préconisant une solution pacifique aux problèmes et favorable au partenariat
économique. Mais un nouveau monde est apparu et il n’est plus contrôlé par les
Américains.
L’Europe a aujourd’hui sa propre dynamique. Elle
n’a pas d’armée, mais elle est dirigée par l’Allemagne. Et tout se complique,
car cette dernière est forte, mais elle est instable dans ses concepts
géopolitiques. A travers l’histoire, le pendule géopolitique allemand a oscillé
entre une approche raisonnable et des élans mégalomanes qui ont conduit,
rappelons-le, à la Première Guerre
mondiale. C’est la « dualité » de l’Allemagne. Par exemple,
Bismarck cherchait la paix universelle et l’harmonie avec la Russie, alors que
Guillaume II, dans l’esprit « l’Allemagne est au-dessus de tous »,
s’est brouillé avec tout le monde, à commencer par la Russie. Je crains que
nous retrouvions aujourd’hui cette dualité. D’une part, l’ancien chancelier
Schröder a prôné l’expansion des relations avec Moscou et il a maintenant
beaucoup de partisans. D’autre part, on constate une position étonnamment ferme
de Merkel dans les affaires ukrainiennes. L’agressivité du monde occidental
envers la Russie ne s’explique donc pas uniquement par la pression des
Etats-Unis.
En effet, tout le monde s’attendait à une
médiation active de Berlin dans la crise ukrainienne, mais ce n’a pas été le
cas.
Emmanuel Todd: Il me semble que
l’Allemagne s’engage de plus en plus dans une politique de force et d’expansion
voilée. La réalité de l’Allemagne après la réunification est qu’elle a miné les
structures étatiques fragiles en Europe. Rappelez-vous la défunte Yougoslavie,
la Tchécoslovaquie, et aujourd’hui il semble que ce soit le tour de l’Ukraine.
Pour la plupart des Européens, l’Ukraine n’a aucun intérêt particulier. Pas
pour les Allemands. Depuis l’époque de la réunification, l’Allemagne a mis la
main sur la quasi-totalité de l’ancien espace de domination soviétique et
l’utilise à ses propres fins économiques et industrielles. En c’est, je pense,
l’un des secrets de la réussite de l’économie allemande. Face à un grave
problème démographique et un taux de fécondité faible, elle a besoin d’une main-d’œuvre
qualifiée et bon marché. Donc, si vous restez dans cette logique, obtenir par
exemple les deux tiers des travailleurs ukrainiens est une opération très
bénéfique pour Berlin.
D’ailleurs, le 23 août, Angela Merkel a
été la seule des chefs d’Etats de l’UE à se rendre en visite à Kiev à
l’occasion de la célébration de l’indépendance de l’Ukraine.
Emmanuel Todd: D’après moi,
c’était un événement marquant. Et je pense que Moscou l’a également remarqué.
Pourquoi, d’après vous, les États-Unis
montrent-ils un tel zèle dans les affaires ukrainiennes?
Emmanuel Todd: Parce que leur
stratégie vise à affaiblir la Russie. En l’occurrence par la crise ukrainienne.
Mais n’oublions pas qui l’a provoquée. Après tout, le point de départ était la
proposition de l’UE de conclure un accord d’association avec Kiev. Puis l’Union
européenne a soutenu le Maïdan conduisant au coup d’Etat, qui s’est déroulé
avec le consentement silencieux des capitales européennes. Quand les événements
en Crimée se sont produits, les Américains ne pouvaient pas rester à l’écart,
au risque de « perdre la face ». Les « faucons », partisans
des idées de la Guerre froide, sont alors passés au premier plan pour définir
la politique américaine vis-à-vis de la Russie. Je ne pense pas que les
Américains souhaitent l’exacerbation de ces conflits, mais nous devons suivre
de près jusqu’où pourrait aller leur désir de « sauver la face ».
Octavian Lupu Mi-as fi dorit sa avem relatii
civilizate cu Rusia, dar pentru asta trebuie ca rusii sa-si doreasca mai intai
acest lucru. Cum am mai spus-o avem prea multe dosare deschise cu aceasta
natiune si colac peste pupaza o atitudine aroganta a politicienilor rusi fata
de Romania inca din vremea bolsevismului. Este greu sa ai relatii civilizate cu
cineva care te dispretuieste. Analiza d-lui Todd este interesanta dar nu ader
la ea in totalitate. Francezii care au luat o mama de bataie sora cu moartea de
la rusi pe vremea lui Napoleon au un respect vecin cu evlavia fata de rusi.
Mi-aduc aminte ca in anii 70 revista Paris Match inca putea fi cumparata de la
un chiosc vis-a-vis de Sala Palatului. Eram mereu uimit sa vad reclame pentru
cursuri de limba rusa in paginile acestei reviste care nu poate fi banuita de
simpatii de stanga. Profesoara mea de limba engleza, evreica, care studiase si
limba rusa in secundar i se aprobase sa-si viziteze niste rude in Anglia.
Calatoria s-a desfasurat cu trenul. La intoarcere ne-a declarat printre altele,
ca in Franta s-a descurcat mai degraba cu rusa decat cu engleza.
Prospectiv FCh .
Franta/un francez se uita putin altfel la Rusia decat Romania/un roman, asta e cert. Cel putin in comparatie, se pare ca nu prea conteaza pana la urma cum se vede treaba din Romania, desi Basescu a *vorbit* ca ar fi altfel.
Franta/un francez se uita putin altfel la Rusia decat Romania/un roman, asta e cert. Cel putin in comparatie, se pare ca nu prea conteaza pana la urma cum se vede treaba din Romania, desi Basescu a *vorbit* ca ar fi altfel.
Smaranda
Dobrescu iata ca un
francez care locuieste in State, se uita cam la fel si la State si la Franta.
Cu ochelari colorati in roz vede doar Rusia.
"La Russie est en train de redevenir, malgré elle, le symbole de quelque chose de positif qui la dépasse. En ce sens, c’est vrai, elle est une vraie menace pour les gens qui, à l’Ouest, font semblant de nous gouverner, égarés dans l’histoire, qui parlent des valeurs occidentales mais qui, selon l’expression je crois de Basile de Koch, ne reconnaissent réellement que les valeurs boursières."
Chiar asa sa fie? Poate fi el realmente obiectiv?
[Exclusif] La France s’est mise en état de servitude volontaire par rapport à l’Allemagne, par Emmanuel Todd
http://www.les-crises.fr/todd-1-la-servitude-volontaire.../
"La Russie est en train de redevenir, malgré elle, le symbole de quelque chose de positif qui la dépasse. En ce sens, c’est vrai, elle est une vraie menace pour les gens qui, à l’Ouest, font semblant de nous gouverner, égarés dans l’histoire, qui parlent des valeurs occidentales mais qui, selon l’expression je crois de Basile de Koch, ne reconnaissent réellement que les valeurs boursières."
Chiar asa sa fie? Poate fi el realmente obiectiv?
[Exclusif] La France s’est mise en état de servitude volontaire par rapport à l’Allemagne, par Emmanuel Todd
http://www.les-crises.fr/todd-1-la-servitude-volontaire.../
P.FCh . De vreo 150 de ani incoace,
francezul are nevoie de contra-pondere: la Germania, iar cand Germania a fost
infranta, la SUA. Hollande se uita la SUA, in timp ce Todd se uita la Rusia. Nu
stiu ce culoare au ochelarii cu care se uita afara, dar mi-e clar ca sunt
ochelari FRANCEZI.
Ce vreau sa spun cu toate astea este ca politicile au redevenit NATIONALE. Sigur, se poate face argumentul istoric ca astfel ajungem mai repede si sigur la confruntare, dar nu internationalismul Romaniei va *rezolva* ceva, nu la nivel mare, cu atat mai putin la nivel national.
Ce vreau sa spun cu toate astea este ca politicile au redevenit NATIONALE. Sigur, se poate face argumentul istoric ca astfel ajungem mai repede si sigur la confruntare, dar nu internationalismul Romaniei va *rezolva* ceva, nu la nivel mare, cu atat mai putin la nivel national.
S.D Nu cred ca fiecare francez este dotat cu
astfel de ochelari. Prin ei ar insemna ca Rusia se vede la fel de atragatoare
precum prin ochelarii germani. Poate imi fac si eu rost de acesti
P.FCh Nu cred ca m-am facut inteles, cand discutam de
interese nationale nu mai este vorba de vreo *obiectivitate*, care este greu de
definit oricum. Cu ce obiectivitate s-a operat din 1945 pana in 1991 si apoi
pana in 2003? Desigur, cu a invingatorului. Dupa 2008, se reface inca odata
*obiectivul*. Asa ca nicio pereche de ochelari n-o sa fie pe masura momentului.
O.L Daca Todd vrea sa spuna ca prin
reanexarea Crimeii, Rusia a marcat oficial sfarsitul unei lumi unipolare,
acesta fiind faptul pozitiv al carei semnificatie o depaseste, atunci da sunt
de acord cu el. Si mai sunt de acord ca reactiile occidentalilor la conflictul
ruso-ucrainean au scos in evidenta mercantilismul politicilor lor externe
pentru care principiile sunt niste pantalonasi prea scurti.
P.FCh .
**********În Parlamentul Italiei va fi creat grupul Prietenii lui Putin, a anunțat serviciul de presă al Camerei Deputaților, transmite Vocea Rusiei în pagina electronică.
Inițiativa în acest sens aparține lui Paolo Grimaldi, reprezentan al opoziției, membru al consiliului partidului autonomist Liga Nordului.
„Vladimir Putin este respectat de reprezentanți ai diferitelor forțe politice”, a spus politicianul italian. Potrivit lui Grimaldi, greutatea politică a lui Putin în ultimii ani, mai ales în comparație cu dezastruoasa administrație a lui Obama, este tot mai evidentă.**********
Mi se pare, sa zicem, incompleta aceasta relatare, a fi cu Putin din cauza ca administratia Obama ar fi dezastruoasa. Ce treaba are una cu alta, ce se asetptau italienii dela Obama si vor primi dela Putin, ajutor economic/politic...?
In orice caz, un motiv pentru aceste alaturari trebuie ca exista, iar raspunsul cred ca are de-a face cu lungimea... pantalonilor scurti.
**********În Parlamentul Italiei va fi creat grupul Prietenii lui Putin, a anunțat serviciul de presă al Camerei Deputaților, transmite Vocea Rusiei în pagina electronică.
Inițiativa în acest sens aparține lui Paolo Grimaldi, reprezentan al opoziției, membru al consiliului partidului autonomist Liga Nordului.
„Vladimir Putin este respectat de reprezentanți ai diferitelor forțe politice”, a spus politicianul italian. Potrivit lui Grimaldi, greutatea politică a lui Putin în ultimii ani, mai ales în comparație cu dezastruoasa administrație a lui Obama, este tot mai evidentă.**********
Mi se pare, sa zicem, incompleta aceasta relatare, a fi cu Putin din cauza ca administratia Obama ar fi dezastruoasa. Ce treaba are una cu alta, ce se asetptau italienii dela Obama si vor primi dela Putin, ajutor economic/politic...?
In orice caz, un motiv pentru aceste alaturari trebuie ca exista, iar raspunsul cred ca are de-a face cu lungimea... pantalonilor scurti.
O.L Sa redeschidem si noi ARLUS-ul ca tot s-a
mutat Ambasada SUA din fata fostului sediu al al acesteia. Sa reactivam toti
fostii GRU-isti. Acestia vor fi incantati sa-si serveasca patria daca e vorba
de Rusia.
S.D Poate ca nu mai e necesar. or fi existand
toate cele necesare demult!
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