Amintiri despre Michel Rocard – 4 iulie 2016
Dinica Roman
Zabovind o clipa la cei trecuti in nefiinta, iata cum scria acest socialist francez de marca in februarie 1973
Résister aux sociétés multinationales
par Michel Rocard
Jusqu'à une date très récente, la nation constituait une communauté réelle, aussi bien sur le plan affectif, psychologique que linguistique, économique, monétaire ou militaire. C'est à l'intérieur de chaque nation que se réglaient les affrontements entre ouvriers et patrons et les conflits d'intérêt entre différentes couches de la bourgeoisie. Malgré les dissensions internes, la nation formait un tout ayant un certain nombre de choses à défendre en commun contre les autres nations.
Le plus souvent, la propagande officielle créait de toutes pièces les sentiments patriotiques afin de mobiliser les énergies du pays pour la défense des intérêts les plus sordides : le chef-d'œuvre en la matière a sans doute été la guerre de 1914-1918, où l'on a exploité de la façon la plus éhontée la crédulité du public et les réflexes les plus malsains pour donner à un affrontement entre industriels français et industriels allemands les apparences d'une guerre sainte. Il n'en reste pas moins que l'idée de communauté nationale avait au moins quelques bases réelles ; il est certain que la dévaluation monétaire par exemple touchait le niveau de vie des couches populaires comme elle concernait les intérêts du patronat.
Il était alors parfaitement logique de parler de relations internationales, chaque Etat constituant un ensemble qui se protégeait contre l'extérieur par des barrières douanières et des frontières politiques. Le gouvernement maintenait la domination du patronat sur les travailleurs tout en jouant un rôle d'arbitre entre les divers courants de la classe au pouvoir (par exemple entre les consommateurs de produits importés et les exportateurs, c'est l'Etat qui tranchait en modulant le tarif douanier et en négociant les accords commerciaux).
C'était, après le jeu des mécanismes capitalistes, l'intérêt de la communauté nationale qui déterminait les décisions : par exemple, chaque élément d'un empire industriel (français, britannique, allemand, japonais, américain) constituait une chasse gardée pour la bourgeoisie de la métropole, et les entreprises des autres empires ne s'y aventuraient qu'exceptionnellement ; c'est au profit des entreprises de la métropole que les pays colonisés étaient mis en coupe réglée et que leurs ressources naturelles étaient dévastées, cependant que les centres de recherche, de transformation et de décisions étaient situés en métropole.
Quant aux guerres, elles étaient de deux sortes : d'une part, les guerres coloniales, dont l'objet était de mettre les richesses du pays colonisé à la disposition des entreprises métropolitaines et de soumettre sa population à la domination de la bourgeoisie nationale ; d'autre part, les guerres entre impérialismes, soit pour essayer de s'éliminer mutuellement, soit pour écarter un intrus des territoires conquis à l'extérieur.
Pour simplistes qu'ils soient, ces schémas rendent compte encore aujourd'hui d'une partie au moins de la réalité ; mais une évolution extrêmement rapide est en train de se faire qui, dans ce tableau du capitalisme national, renforce chaque jour l'aspect capitaliste et fait disparaître le caractère national.
Cette évolution est due pour l'essentiel au développement des firmes multinationales. A l'origine, elles sont américaines, britanniques, hollandaises ou françaises, et tant qu'elles se contentent de créer à l'étranger des filiales qui exploitent les ressources naturelles du pays d'où elles proviennent, ou qui y vendent des produits finis, on se trouve dans le cadre d'une situation connue.
Mais avec l'expansion des télécommunications, l'emploi des ordinateurs, par la grâce aussi de mécanismes financiers tels que l'eurodollar, les firmes adoptent une organisation entièrement nouvelle : les profits réalisés à l'étranger ne sont plus rapatriés vers la métropole, mais réinvestis sur place, et l'ensemble de la stratégie de l'entreprise n'est plus essentiellement commandée par l'intérêt de son établissement principal : les différentes activités de la firme s'exercent ici ou là selon que les conditions y sont plus ou moins favorables : c'est ainsi que la « fuite des cerveaux », qui posait un problème aigu dans les années 60, est aujourd'hui beaucoup moins importante, les firmes multinationales créant des centres de recherches en Europe (celui d'I.B.M. à Montpellier, par exemple).
Les activités d'une même firme ou d'un même groupe financier sont ainsi fractionnées entre différents pays selon la docilité de la main-d'œuvre pour les unités de production, sa qualification pour les centres de recherches, mais aussi selon le taux d'intérêt pour ce qui exige de gros investissements, la proximité des matières premières ou des centres de consommation pour ce qui nécessite des transports onéreux. Ces entreprises multinationales peuvent évoluer avec une souplesse considérable, et à la limite, lorsqu'elles y trouvent leur intérêt, elles ferment une entreprise moins rentable : contrairement aux patrons nationaux, elles n'y perdent pas leurs pouvoirs de chefs d'entreprise, c'est pour elles uniquement un moyen d'augmenter leur profit.
Les conséquences de ces transformations sont aujourd'hui déjà sensibles en France ; elles sont prodigieuses. Et d'abord, Il n'y a plus de solidarité entre les dirigeants des entreprises établies dans le même pays : leur prospérité et leur déclin sont liés à la stratégie du groupe international et non à l'histoire du pays où ils sont ; et cela est vrai du haut en bas de la hiérarchie ; la situation du directeur d'I.B.M. France ou de Westinghouse Europe, comme celle de l'employé le plus modeste, dépend beaucoup plus de l'évolution d'I.B.M. ou de Westinghouse que de la situation intérieure de la France. De là découle que les entreprises multinationales ne sont plus tributaires des mêmes contingences que les firmes nationales : le groupe I.B.M. réalise dès à présent hors des Etats-Unis un chiffre d'affaires égal à celui qu'il fait aux Etats-Unis, et du coup les mécanismes de l'économie de profit peuvent l'amener par exemple à jouer les monnaies étrangères contre le dollar ; tout ce qui représente un intérêt commun à tout le patronat d'un même pays tend à disparaître. De même, une firme multinationale n'est plus soumise aux décisions gouvernementales : non seulement elle peut les tourner en quittant le territoire national pour s'installer dans un autre pays (et c'est souvent un chantage assez efficace pour que l'Etat s'incline), mais elle peut imposer ses propres décisions.
Mais il y a plus. Résultante des intérêts communs de la classe au pouvoir, l'Etat n'exprime plus, lorsque les firmes multinationales dominent, que ce qui leur est commun : la loi du profit. Il n'est plus question pour lui de définir une politique, pas plus régionale qu'économique ou financière (d'ailleurs l'idée même de monnaie nationale, de balance commerciale n'a plus de sens lorsque les échanges entre pays correspondent simplement à des transferts entre unités d'une même firme). Son seul rôle est de maintenir les conditions politiques de fonctionnement du capitalisme en diffusant l'idéologie du profit (par l'information et l'enseignement) et en réprimant ceux qui la remettent en cause (par la police et l'armée).
L'Etat perd ainsi son rôle international : il n'est plus en mesure dans se secteur-là non plus de définir une politique cohérente et d'en assurer l'application. La position de M. Pompidou est à cet égard caractéristique : la fameuse trilogie détente - entente - coopération n'est qu'une formule creuse dissimulant un vide politique total. En fait, les seuls objectifs de la diplomatie française sont actuellement de maintenir en vie des entreprises normalement trop faibles pour affronter la concurrence internationale, et qui survivent en exploitant des marchés fermés à leurs concurrents pour des raisons politiques : les succès marquants de ces dernières années, ce sont les ventes d'armes à l'Afrique du Sud, au Pakistan ou au Brésil et l'ouverture du marché chinois.
Un bon exemple de la transformation du rôle de l'Etat est donné par les négociations menées il y a deux ans à propos du pétrole algérien. Les discussions ont été conduites d'abord par le ministre, M. Ortoli, porte-parole du capitalisme français et exprimant les intérêts de l'ensemble du patronat. Mais très vite, il est apparu que, précisément, ce rôle d'arbitrage gouvernemental était intolérable pour la firme intéressée, Elf-Erap, et c'est elle qui a poursuivi les négociations avec le gouvernement algérien : une firme multinationale a ses intérêts propres, qui n'ont rien de commun avec ceux des autres entreprises situées dans le même pays, et du coup l'Etat perd ce qui était l'une de ses attributions essentielles : la diplomatie.
Dans ce cadre-là, le rôle de chacun des Etats du monde occidental tend à se réduire à un rôle de répression, et les conflits ne sont plus du type guerre entre impérialismes, ou même guerre coloniale, mais des actions anti-guérillas, chaque gouvernement veillant sur le territoire qu'il contrôle à ce que nul ne puisse remettre en cause l'ordre capitaliste. C'est le sens des guerres actuelles du Mozambique, de la Guinée, de l'Angola, du Tchad, et, d'une façon plus générale, c'est le sens de la présence des troupes françaises dans tous les pays d'Afrique liés par des accords de défense ; mais c'est aussi la signification de la guerre du Vietnam et des massacres d'opposants au Brésil, en Uruguay, en Iran, comme de l'assassinat de leaders noirs aux Etats-Unis.
Dans toutes ces situations, l'Etat joue son rôle de défenseur du capitalisme non plus, comme jadis, au profit des seules firmes nationales, mais au bénéfice de n'importe quelle bourgeoisie. Qui croira, par exemple, que c'est pour le patronat portugais que les combats se déroulent en Angola ou au Mozambique ? Et ce que M. Nixon défend en exterminant des populations civiles au Vietnam ce sont les intérêts de Michelin ou d'Elf-Erap, autant que ceux de General Motors ou de la Standard Oil.
On aboutit ainsi à une situation dans laquelle plus personne ne peut assurer l'évolution cohérente de ce qui est encore territoire national, mais n'est déjà plus communauté nationale.
Le seul élément susceptible de faire échec à ces transformations, dont les conséquences seront de plus en plus insupportables, c'est la volonté d'un nombre croissant de communautés de refuser une évolution qui leur est imposée et d'affirmer leur droit à déterminer elles-mêmes leur avenir, c'est-à-dire leur droit à s'autogérer : cette aspiration, on la trouve, avec souvent bien des ambiguïtés, affirmée par des communautés régionales (Bretagne, Occitanie ; Irlande) ou raciales (l'évolution des communautés noires aux Etats-Unis le montre), mais aussi dans la communauté formée par les travailleurs d'une même entreprise ou les habitants d'un même quartier. Elle ne s'exprime encore que dans des luttes isolées les unes des autres, alors que bien évidemment elle ne peut être un élément de lutte victorieuse contre des entités aussi puissantes que les firmes multinationales que si elle s'organise en un projet politique global à l'échelle d'un grand pays industrialisé ou à l'échelle européenne.
C'est pour cette raison que la première tâche d'un gouvernement qui voudrait rompre avec l'évolution que connaît le capitalisme à l'heure actuelle devrait viser d'abord à constituer en Europe une vaste zone où les choix politiques faits par l'ensemble des populations concernées s'opposeraient aux décisions prises par les firmes multinationales en fonction de la seule loi du profit.
Cela voudrait dire pour la France non pas sortir de la C.E.E. pour essayer de construire un système socialiste dans une autarcie qui mènerait d'avance l'expérience à l'échec. Cela signifie au contraire démontrer que le Marché commun, bien loin de viser à construire une communauté européenne (même capitaliste), ne sert qu'à faire entrer les pays d'Europe dans un ensemble capitaliste indifférencié. C'est l'idée d'Europe, le sentiment qu'il existe entre les populations vivant en Europe une solidarité suffisante pour qu'elles décident ensemble de leur destin, c'est cette idée-là qui devient révolutionnaire. Et le rôle d'un gouvernement réellement socialiste en France devrait être d'opposer aux options auxquelles conduit le Marché commun des solutions fondées sur des choix politiques (et non résultant de la logique du profit) et reflétant la volonté des populations d'Europe (par opposition aux options nationalistes ou à celles des firmes a-nationales).
La deuxième obligation d'un tel gouvernement serait bien sûr d'aider à la libération des peuples surexploités. Là une distinction s'impose : pour les pays dont les régimes ont rompu avec le capitalisme (par exemple l'Algérie, la Yougoslavie, Cuba, le Chili, le Yémen du Sud), cela passe par des échanges fondés sur des objectifs définis en commun selon des critères politiques et non commerciaux. Pour les autres, cela veut dire des échanges purement commerciaux et toute l'aide possible aux travailleurs qui luttent contre le régime qui les opprime.
Bien sûr, c'est une tâche qui peut sembler difficile à réaliser quand on considère la puissance des forces qui jouent en faveur du capitalisme et des transformations qu'il connaît actuellement et si on regarde seulement la faiblesse des organisations qui, en Europe, sont décidées à lutter pour instaurer un socialisme autogestionnaire.
Mais face à une évolution qui signifie le renoncement de chaque homme à jouer quelque rôle que ce soit dans le déroulement de sa vie, et sa résignation à une situation parfaitement intolérable, il existe les forces sociales nécessaires à une transformation fondamentale de toutes les structures de la société : on les trouve aussi bien en Italie qu'en Pologne, en France que dans la Tchécoslovaquie du « printemps de Prague ». Cette affirmation de la volonté des travailleurs de décider eux-mêmes leur façon de vivre peut paraître un projet ambitieux, mais il est parfaitement réalisable. C'est le seul qui soit à la dimension de l'Europe.
Michel Rocard
Secrétaire national du P.S.U
Dinica Roman http://www.monde-diplomatique.fr/2007/04/HALIMI/14610
Quand la gauche de gouvernement raconte son histoire
Smaranda Dobrescu Pe Michel Rocard l-am cunoscut in aprilie 1990 cand ne-a facut o vizita la sediul PSDR. Am avut o discutie vie, directa, incurajatoare. M-a intrebat daca ma pricep sa organizez campanii. I-am raspuns ca nu, dar am o carte frantuzeasca pe care o citesc acasa. Mi-a ras cu toata figura si din toata inima: Asa vei marturisi si in campanii? Cand ne-am revazut la un congres la Viena, a venit la mine, m-a imbratisat si mi-a soptit: ramai asa;recunoaste cand nu stii sau nu poti! Minunat om!
Din cele de mai sus retin o fraza importanta:" Afirmarea vointei lucratorilor in a-si decide modul de viata poate aparea a fi un proiect ambitios, dar perfect realizabil. Este singurul pe masura dimensiunilor Europei"
Smaranda Dobrescu Michel Rocard a scris mult despre Francois Miterrand, cu prietenie dar si cu obiectivitate. Rocard era cel mai popular socialist in perioada anilor `80, cand vorbea si scria astfel despre Presedinte: " Iata cateva judecati prezidentiale: Nu e nimic mai deplorabil decat sa vezi socialisti care viseaza ca acorda brevete de buni economisti unor oameni apartinand dreptei. Ei sfarsesc prin a uita ca apartin stangii.(..)Nu am fost ales ca sa privatizez si sa imbogatesc capitalistii! " La realegerea lui Miterrand in 1981, socialistii francezi reprosau deja social democratilor germani de a fi cedat prea multe capitalismului. Jacques Delors se si ingrijora: "ideile celei de-a doua stangi vor sfarsi prin a penetra PS> Si iata proba vie de peste ani: M Hollande.
Iti multumesc Dinica Roman ca ai adus aceasta postare. Poate admitem ca si printre social democrati si socialisti au fost momente de nepactizare cu capitalul. Ce pot eu sa recunosc, la randul meu este ca acest lucru depinde de lideri. Cu oarece precautie, dat fiind parerea generala pot spune ca DSK ultra sclipitor, ar fi putut sa fie un om de stanga formidabil nu pentru ca nu i-ar fi placut banii, ci pentru ca avea ambitia si stiinta sa fie cel mai destept.
Alexandru Botu Pe atunci Socialismul Francez mi se parea o "frumusete neidealista"".
Dinica Roman Cine ar fi crezut?
Hernando Calvo Ospina : Mme. Mitterrand, qu'a signifié pour vous l'arrivée au gouvernement de votre époux François ? Est-ce que les idéaux sociaux et politiques qu'il portait dès sa jeunesse ont été reconnus en ces moments-là ?
Danielle Mitterrand : Mai 1981 fut un mois de grande activité, car c'était la préparation de l'arrivée au pouvoir de François. J'essayais d'apporter tout ce qu'il y a de meilleur en moi, pour que ces rêves d'avoir une société socialiste, quoique à l'européenne, deviennent réalité. Mais bien vite j'ai commencé à voir que cette France juste et équitable ne pouvait pas s'établir. Alors je lui demandais à François : Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais offert ? Il m'a répondu : "Je n'ai pas le pouvoir d'affronter la Banque mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme…. J'ai gagné un gouvernement mais je n'ai pas le pouvoir !"
http://meta.tv/danielle-mitterrand-la-democratie-nexiste...See Translation
Danielle Mitterrand : "La démocratie n'existe ni aux USA, ni en France".
Smaranda Dobrescu Mitterrand a fost presedinte intre 1981 si 1995, reales in 1988. A fost presedintele Frantei cu cel mai lung mandat, reprezentand PS francez. Mitterand a invitat Partidul Comunist in primul sau guvern, miscare controversata la ora aceea. Suportul popular al comunistilor s-a erodatinsa, poate paradoxal in acea perioada. Ei plecasera cu un scor de 21,27 % in 1969, au scazut la 8% in timpul mandatelor lui Mitterrand ca sa ajunga la 1,9% scor in 2007. Concluzia este ca socialistii lui Mitterand au dat suficienta satisfactie populatiei cat sa concureze propunerile comunistilor. E adevarat ca in timpul lui Mitterrand pentru atingerea majoritatii parlamentare au fost doua perioade de coabitare, una cu cabinetul conservator al lui Chirac (1986-1988) si a doua cu Balladur (1993-1995).
Masurile luare in acest timp de socialistii lui Mitterrand nu puteau fi considerate in niciun caz improprii populatiei si in dispretul celor saraci, dupa cum reiese din interviu. Au fost cateva nationalizari, o crestere a salariului minim cu 15%in termeni reali intre 1981 si 1982, s-a introdus saptamana de lucru cu 39 ore si 5 saptamani de concediu anual, s-a creat taxa de solidaritate in sanatate, cresterea beneficiilor sociale, extensia drepturilor lucratorilor, accesul acestora la consilierea de cariera, s-a generalizat pensia in cuantum de 50% din salariul avut cu conditia efectuarii de 37 ani de munca. In economie obiectivul a fost cresterea cererii si a activitatii economice pe model Keynesian, printr-o politica fiscal stimulativa in timpul guvernarii lui Mauroy, in contradictie cu politica monetara constrangatoare a Bancii Centrale a Frantei. Pensiile de batranete au crescut de la 300 franci la 1700 franci pentru o persoana sau 3700 pentru un cuplu, fara sa insemne acoperirea inflatiei ci crestere reala.In acest timp beneficiile asigurarilor de sanatate s-au diversificat, si s-au adresat si somerilor sau celor lucrand in part time.Alocatiile familiale pentru cei cu venituri mici au crescut cu 25% in 1981 si apoi cu inca 81% proportional cu numarul de copii. Alocatiile persoanelor cu dizabilitati ca si a celor care lucrau in armata au fost marite. In 1982 a iesit legea care restaura dreptul lucratorilor de a-si allege singuri administratorii fondurilor de pensii ocupationale, lege ce fusese desfiintata in 1967 de catre de Gaulle.
In domeniul educatiei cota fixa bugetara a fost stabilita de la 4 la 6% peste rata inflatiei.
Daca nu intelegem totusi cum a aparut acest interviu incriminator fata de vocatia sociala a lui Mitterrand putem sa ne reamintim ca acesta desi avea 3 baieti cu Danielle, sotia sa, a mai avut inca alti doi copii ulterior din doua legaturi. Danielle Mitterrand om de altfel cu principii comuniste, nu putea sa fie decat vexata de acest fapt si mai putin obiectiva in aprecierea politicii sotului sau. La randul lui, autorul interviului, jurnalistul Hernando Calvo Ospina este cunoscut pentru sustinerea Revolutiei cubaneze, a celei boliviene in Venezuela, pentru simpatiile pentru Hugo Chavez. Tot interviul acuzator la adresa lui Mitterrand se explica prin faptul ca comunistii francezi au pierdut in timpul mandatelor de stanga ale lui Mitterand intreg sprijinul popular.
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